Les 5 R

Pour le temps de la création (septembre) nous aurions aimé proposer aux paroissiens du doyenné une visite au Centre d’Enfouissement Technique des déchets de Saint-Flour. Mais les conditions sanitaires n’autorisent plus les visites en ce moment, c’est donc partie remise.

Les élèves de l’éco-école Saint-André y sont allés certaines années et c’est toujours impressionnant pour eux, comme pour les accompagnateurs, de prendre conscience de la taille de ce mauvais paquet cadeau que nous enfouissons pour les générations à venir.

Car au-delà de l’enfouissement, la solution extrême -« ultime » par définition- nous sommes invités à faire vivre l’un des 5 R à chacun de nos déchets.

Drôles d’R ?

Refuser, réduire, réutiliser, rendre à la terre, recycler

Refuser ce dont nous n’avons pas besoin : le produit à usage unique, les « cadeaux » publicitaires inutiles ou le prospectus par exemple.

Réduire en choisissant de limiter le gaspillage alimentaire, mais aussi la Nième paire de chaussures ou le savon solide plutôt que liquide. A nous le prêt d’outil avec le voisin, le co-voiturage… Savez-vous que vous pouvez partir du restaurant avec votre bouteille de vin entamée et les restes de l’assiette du petit dernier ?

Réutiliser pour économiser de l’énergie et des ressources. Depuis février 2020, la loi sur le gaspillage nous permet de faire nos courses avec un contenant réutilisable comme les sacs en tissu pour le vrac mais aussi, au rayon boucherie ou fromage par exemple, avec des boites propres. On peut également donner une nouvelle vie à ses lunettes. A ce sujet, un partenariat avec le Lion’s club est en œuvre au fond de l’église de Massiac.

Recycler à condition de bien suivre les consignes locales de tri. Mais attention, le recyclage est aussi un consommateur d’énergie, il doit donc être choisi comme solution après les trois autres. Et la mention « recyclable » sur nos emballages ne garantit pas le  « recyclé ». Pour nos outils d’écriture usagés (stylos en plastique) une autre collecte est possible, à retrouver également au fond de l’église ou à l’école Saint-André.

Rendre à la terre, et donc composter, pour avoir du terreau pour nos jardins ou simplement pour réduire d’un tiers la taille de nos poubelles, en l’absence de poules. Saviez-vous que la maison diocésaine Saint-Paul à Aurillac a inauguré un composteur début septembre en présence d’eco-délégués de Gerbert et de notre évêque ?